Les heureux Orphelins, histoire imitée de l'Anglois, Volume 2Chez les Freres Vasse, 1754 |
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Common terms and phrases
affez aime arran auffi avois avoit befoin bleffe bler bonheur c'eft c'eſt caufe ceffe chere Lucie Chevalier chofe Comte de Dorfet Comte de Surrey connoiffance connoître croire croyoit cruel crus defirs devoir dit-il Ducheffe eſt étoient étoit eût faifant faifoit fans doute fçais fçavoir femble fembloit femmes fenfible fens feroit fes yeux feul fiens fion flatter foibleffe foins foit fon cœur fouvent fuis funefte fuplice fur moi fûre furpriſe fût graces Hépenny heureuſe infpiré inftant j'ai j'avois j'en j'étois jamais l'amour laiffer Londres long-tems Lord Durham lorfque m'auroit m'en Madame de Suffolk Madame Pikring ment Mylord n'avoit n'eft n'étoit néceffaire paffer paffion paroiffoit paroître penfer perfonne peut-être plaifir plaifirs poffible pourroit pouvoit préfent prefque premiere puiffe puifque raifon raiſon reconnoiffance refpect refte Reine répondit Lucie roit Rutland tems tendre tendreffe tranquile trouver trouvoit vouloit vûe Yielding yous
Popular passages
Page 158 - Qu'avez- vous à vous reprocher? Serait-ce d'être trop sensible et trop tendre? Cette disposition de votre âme aurait sans doute fait votre bonheur, si vous aviez trouvé un cœur digne de remplir le vôtre. Vous avez donc été malheureuse, mais vous n'avez pas été criminelle (2). » On nous a gâté Crébillon et c'est dommage. Les soixante-dix premières pages de ses Heureux orphelins (1754) portent sa marque; elles forment une étude intelligente, minutieuse et vraie. Il faut passer sur quelques...
Page 38 - LordDurham, contre moi-même, contre cettefunefte crédulité qui accompagne toujours l'amour, je m'endormis. Sa fatale idée me fuivit dans les bras du fommeil, & je le vis plus tendre que je ne voulois le croire , & plus heureux que je ne voulois qu'il fût.
Page 18 - L'ignorant dégoûte; le savant ennuie (p. 18) ». Rutland a trouvé deux orphelins et s'est attaché à eux; acceptons la donnée. L'un des deux enfants est une fille; elle grandit et quand son bienfaiteur la revoit, vous vous doutez bien qu'elle est parfaite : de la beauté, de la grâce, « ce je ne sais quoi enfin qui...
Page 5 - ... s'attirer ; mais le fort lui en avoit préparés, même avant fon exiftence ; & tout accoutumé qu'il y devoit être, il ne pouvoit cependant ne s'en pas affliger quelquefois. Ce fut dans un de ces...
Page ii - pas , dit-il , qu'il fût poffibic que je *» devinfle Auteur -, & rien ne m'annon*• çoit à moi - même qu'un jour je me » donnerais un fi grand ridicule. Il n'en « eft pourtant pas moins vrai que j'ai » fait un Livre, & même que je vous » le dédie. » Si c'eft un grand ridicule que de faire des Livres , l'Auteur fe l'eft donné bien fouvenc ; on pourroit même dire qu'il le tient de famille.
Page 156 - Suffolck; du foin que je prendrai de l'éviter. Le traître! fi vous aviez vu, ma chere Lucie , avec quelle impudence il m'a regardée ; l'air infultant & railleurqu'il a mis dans la révérence qu'il a été forcé