Promenade autour du monde: pendant les anées 1817, 1818, 1819 et 1820 sur les corvettes du roi l'Uranie et la Physicienne, commandées par M. Freycinet, Volume 1 |
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Common terms and phrases
16 juillet 1er juin à-peine Agagna Amboine amis Anglais archipel arrivée assez aujourd'hui avaient avons bâtir beau Bérard bientôt bord Bourbon Brésil Brésiliens capitaine Carolines chef cocotier cœur colonie corvette côté coup-d'œil Coupang coups courses d'Agagna Débarqué Déserté à id Déserté à Rio-Janeiro dessins Diely dire du-moins effrayé embarcations enfans esclaves Espagnols étonnante fatigues femmes flots Freycinet général Gibraltar Gouverneur Guam Guham habitans hauteur heures hommes Idem île instans j'ai j'avais jeune jolie jour juillet l'Alcade L'AUTEUR l'ile l'ile de Fr l'Ile-de-France LETTRE LIBRAIRE Lorient maisons maître malheureux Manille matelots ment mille mœurs Moluques Monsieur montagnes Montevideo mort mouvemens Mulâtresses nation navigateurs navire Nègres Négresses Noirs pays petite peuple peut-être pieds plaisir port Jackson Portugais premier presque qu'un quitter rade Rajas Ravvack riche rivage Rotta sagaies sais sauvages séjour semble sentimens serait seul souvent Ténériffe terre Timor Tinian tion Toulon trouve usage vent Waigiou yeux
Popular passages
Page 221 - chéga» à un petit drame, renfermant tous les progrès, toutes les nuances d'une passion, depuis la déclaration première jusqu'au triomphe de l'amant inclusivement. Au milieu d'un cercle nombreux et au son du «tamtam», s'élancent un noir et une négresse. Leurs premiers pas sont lents: leur figure inanimée, leurs gestes sans expression; ils marchent l'un vers l'autre, ils s'observent, tournent successivement sur eux-mêmes.
Page 222 - ... un nouvel athlète se présente dans l'arène et s'empare de la place vainement occupée par un rival malheureux. Le premier danseur se retire sans humeur, sans dépit; et rangé à son tour parmi les spectateurs, excite comme eux du geste et de la voix son heureux successeur. Ces danses , auxquelles les Noirs de toutes les habitations se livreraient volontiers chaque nuit , ne sont permises, par les maîtres, que le samedi soir , parce que le .dimanche étant consacré au repos , ils peuvent...
Page 222 - Bientôt leurs regards s'animent, leurs mouvemens sont à-la-fois plus rapides et plus tendres , et tous deux , par degrés , finissent par arriver à un état d'ivresse amoureuse dont les spectateurs blancs les moins chastes ne peuvent manquer d'être blessés. Il n'en est pas de même des noirs qui les entourent : le feu de leurs regards, leurs grimaces expressives , leurs trépignemens , leurs cris , tout annonce combien ils prennent part à la scène qui se passe devant eux , et l'impatience...
Page 146 - ... se faisaient un devoir de les exécuter après leur mort. Si nous tournons nos regards vers l'autre hémisphère, au milieu des peuplades terribles et sanguinaires des Tupinambas , les cérémonies funèbres se faisaient avec une pompe étonnante ; et les femmes ordinairement si cruelles chez ces peuples...
Page 382 - Ces maisons ont rarement plus de deux chambres, séparées par une cloison de tiges de bambou, ou de cocotier. Dans l'une , on fait la cuisine et tout le ménage ; et c'est aussi là que dorment, pêlemêle, les frères, les sœurs , les cousins, les porcs et les amis de la maison ; dans l'autre reposent seuls, les maîtres du logis; et...
Page 245 - ... dans les dernières limites de l'atmosphère. Là aussi gisent parfois les os blanchis de quelques malheureux qui, préférant l'indépendance dans le désert à l'esclavage dans une société marâtre, viennent terminer leurs infortunes sur le basalte solitaire. Une riche végétation couvre l'île qui nous occupe et présente à l'œil de l'observateur la plus brillante variété. Sur la côte on admire le caféier, le...
Page 146 - Tupinambas , les cérémonies funèbres se faisaient aussi avec une pompe étonnante; et les femmes ordinairement si cruelles chez ces peuples anthropophages , donnaient alors des marques de la plus vive douleur, et le cadavre inondé de larmes et pressé dans leurs bras était déposé dans une fosse, où l'on apportait des offrandes de fruits , des boissons...
Page 6 - N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai : J'étais là ; telle chose m'advint : Vous y croirez être vous-même.
Page 222 - Il n'en est pas de même des noirs qui les entourent. Le feu de leurs regards, leurs grimaces expressives, leurs trépignements, leurs cris, tout annonce combien ils prennent part à la scène qui se passe devant eux et l'impatience avec laquelle ils attendent le moment d'y figurer à leur tour. Souvent, irrité par les regards lascifs de la danseuse que toutes les agaceries de...
Page 333 - Hors le palais du Gouverneur, et une église dédiée à saint Antoine, on chercherait en vain un édifice à Diely. Toutes les maisons, basses et bâties en arêtes de lutaiuier, à cause des fréquens tremblemens de terre, sont fermées dans des enclos, de manière qu'on ne peut les apercevoir que lorsqu'on est vis-à-vis la porte d'entrée. Sous ce • -,. rapport, Diely est encore inférieur à Coupang, où, du-moins, le quartier chinois offre l'aspect d'un pays à demi civilisé.