Œuvres complètes de Laplace: Théorie analytique des probabilités. 3. éd., rev. et augm. par l'autuer. 1820. [Avec un quatrième supplément, ajouté par l'autuer en 1825] 1886

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Contents

q étant la probabilité dun événement simple à chaque coup on demande la proba
247
Une urne étant supposée contenir n+1 boules distinguées par les nº 0 1 3
257
Solution du problème exposé au commencement du numéro précédent dans le cas
265
Recherche de la loi de probabilité des erreurs des observations moyenne entre toutes
266
DES LOIS DE LA PROBABILITÉ QUI RÉSULTENT DE LA MULTIPLICATION
280
Une urne A renfermant un très grand nombre n de boules blanches et noires
289
DE LA PROBABILITÉ DES ERREURS DES RÉSULTATS MOYENS DUN GRAND
309
APPLICATION DU CALCUL DES PROBABILITÉS A LA RECHERCHE des phé
355
Chapitre VI De la probabilité des causes et des ÉVÉNEMENTs futurs tirée
370
Solutions de ces divers problèmes N 27
377
On parvient à ces formules
403
Chapitre II
410
Chapitre VIII
416
étant une fonction de deux variables t et t et yxx étant le coefficient de txtx
423
Explication au moyen de la théorie précédente dun paradoxe que présente le Calcul
448
44
455
Un des témoins atteste la sortie du nº i et lautre atteste la sortie du n i déterminer
463
49
467
Les jugements des tribunaux peuvent être assimilés aux témoignages Déterminer
469
Démonstration directe de lexpression de Asi trouvée dans le nº 40 du Livre
480
PREMIER SUPPLÉMENT Sur lapplication du Calcul des Probabilités à la Philosophie
497
DEUXIÈME SUPPLÉMENT Application du Calcul des Probabilités aux opérations géo
531
TROISIÈME SUPPLÉMENT Application des formules géodésiques de probabilité à
581
QUATRIÈME SUPPLÉMENT
617

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Common terms and phrases

Popular passages

Page cxxxii - Il faut donc faire croire nos deux pièces : l'esprit, par les raisons, qu'il suffit d'avoir vues une fois en sa vie; et l'automate, par la coutume, et en ne lui permettant pas de s'incliner au contraire. Inclina cor meum, Deus 1.
Page cxxxi - Car il ne faut pas se méconnaître, nous sommes automate autant qu'esprit : et de là vient que l'instrument par lequel la persuasion se fait n'est pas la seule démonstration. Combien y at-il peu de choses démontrées ! Les preuves ne convainquent que l'esprit. La coutume fait nos preuves les plus fortes et les plus crues ; elle incline l'automate, qui entraîne l'esprit sans qu'il y pense.
Page cxxx - Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin ; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez le remède : apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien ; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir.
Page cxxxi - Turcs, les païens, les métiers, les soldats, etc. ...Enfin il faut avoir recours à elle, quand une fois l'esprit a vu où est la vérité, afin de nous abreuver et nous teindre de cette créance, qui nous échappe à toute heure ; car d'en avoir toujours les preuves présentes, c'est trop d'affaire. Il faut acquérir une créance plus facile, qui est celle de l'habitude, qui, sans violence, sans art, sans argument, nous fait croire les choses, et incline toutes nos puissances à cette croyance,...
Page iv - La volonté la plus libre ne peut sans un motif déterminant leur donner naissance; car si, toutes les circonstances de deux positions étant exactement semblables, elle agissait dans l'une et s'abstenait d'agir dans l'autre, son choix serait un effet sans cause ; elle serait alors, dit Leibnitz, le hasard aveugle des épicuriens.
Page lxvi - ... les orbes de ce système n'offrant point de nuances intermédiaires entre une grande et une petite excentricité. Nous sommes encore forcés de reconnaître ici l'effet d'une cause régulière : le hasard n'eût point donné une forme presque circulaire aux orbes de toutes les planètes...
Page cxxxvi - ... la longitude moyenne du premier satellite , moins trois fois celle du second , plus deux fois celle du troisième. En même temps, elle a donné naissance à une inégalité périodique qui dépend de la petite quantité dont les moyens mouvemens s'écartaient primitivement du rapport que nous venons d'énoncer.
Page v - Une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée, et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir, comme le passé, serait présent à ses yeux...
Page 182 - On ne peut donner de règles générales pour apprécier cette valeur relative * » ; cependant il est naturel de supposer la valeur relative d'une somme infiniment petite, en raison directe de sa valeur absolue, en raison inverse du bien total de la personne intéressée. En effet, il est clair qu'un franc a très peu de prix pour celui qui en possède un grand nombre et que la manière la plus naturelle d'estimer sa valeur relative est de la supposer en raison inverse de ce nombre.
Page xlv - Au milieu des causes variables et inconnues que nous comprenons sous le nom de hasard, et qui rendent incertaine et irrégulière la marche des événements, on voit...

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