Histoire des réfugiés protestants de France depuis la révolution de l'Edit de Nantes jusqu'à nos jours, Volume 1Charpentier, 1853 - France |
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Ancillon Anglais Angleterre années armée asile assemblées avaient avant la révocation Barrillon Berlin bientôt Bonrepaus Brandebourg calviniste Caroline du Sud catholiques célèbre cent Charles Charles Ancillon Charlestown colonie française commerce comte consistoire convertir culte d'Orange David Ancillon Dépêche descendants des réfugiés dix-septième siècle édit Églises émigrés établis fabriques familles Fonds Mortemart française de Londres François Marion Frédéric Frédéric-Guillaume fugitifs général guerre Guillaume Henri Hollande huguenots industrie Irlande Jacques Jean Jean Jay l'Académie l'Angleterre l'armée l'édit de Nantes l'Église française l'électeur l'industrie laine langue Languedoc Laurens livres livres sterling Londres longtemps Louis XIV manufactures maréchal Mémoire ment mille ministres nationale Nimes nombre nommé officiers originaires ouvriers pasteur patrie pays persécution plupart politique Potsdam premier Prentzlau Presbyterian prince protestants provinces Prusse reçut réformés refuge régiment règne religieuse religion religionnaires révocation de l'édit Rochelle royaume Ruvigny Santee Savigny Schomberg secours sortir Spitalfields synodes temple teur tion toiles
Popular passages
Page 119 - Touchés de tant de merveilles, épanchons nos cœurs sur la piété de Louis. Poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine. « Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère.
Page 119 - ... épanchons nos cœurs sur la piété de Louis. Poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine. « Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère. Par vous l'hérésie n'est plus : Dieu seul a pu faire cette merveille....
Page ii - In-8° 7 fr. 5o c. l'Auteur et l'Éditeur de cet ouvrage se réservent le droit de le traduire ou de le faire traduire en toutes les langues.
Page 89 - J'aime toujours le P. Rapin : c'est un bon et honnête homme. Il étoit soutenu du P. Bourdaloue, dont l'esprit est charmant et d'une facilité fort aimable. Il s'en va, par ordre du roi, prêcher à Montpellier et dans ces provinces où tant de gens se sont convertis sans savoir pourquoi. Le P. Bourdaloue le leur apprendra et en fera de bons catholiques. Les dragons ont été de très-bons missionnaires jusqu'ici : les prédicateurs qu'on envoie présentement rendront l'ouvrage parfait.
Page 63 - Je crus, mon fils, que le meilleur moyen pour réduire peu à peu les huguenots de mon royaume était en premier lieu de ne les point presser du tout par aucune rigueur nouvelle contre eux , de faire observer ce qu'ils avaient obtenu...
Page 60 - Ruvigny étoit un bon mais simple gentilhomme, plein d'esprit, de sagesse, d'honneur et de probité, fort huguenot, mais d'une grande conduite et d'une grande dextérité. Ces qualités , qui lui...
Page 63 - ... pour les obliger par là à considérer de temps en temps d'eux-mêmes et sans violence si c'était par quelque bonne raison qu'ils se privaient volontairement des avantages qui pouvaient leur être communs avec tous mes autres sujets.
Page 316 - Le roi le fit avertir plusieurs fois du mécontentement qu'il avait de sa conduite. Il en augmenta les torts avec plus d'éclat : à la fin , le roi confisqua ses biens , et témoigna publiquement sa colère. Le vieux Ruvigny...
Page 118 - Vous aurez vu. sans doute, l'édit par lequel le roi révoque celui de Nantes. Rien n'est si beau que tout ce qu'il contient, et jamais aucun roi n'a fait et ne fera rien de plus mémorable
Page 87 - Vous voilà présentement en repos, lui dit le prélat! » — « Hélas! monseigneur, répondit le vieillard, je n'attends de repos que dans le ciel, et Dieu veuille que ce que je viens de faire ne m'en ferme pas les portes! (i) » Pendant ce temps-là, M°" de Lacassagne, travestie en servante, errait dans les champs.