Mémoire sur l'irradiation

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Hayez, 1839 - 112 pages
 

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Page 109 - Deux irradiations en regard , et suffisamment rapprochées, éprouvent l'une et l'autre une diminution. Cette diminution est d'autant plus considérable , que les bords des espaces lumineux, d'où émanent les deux irradiations , sont plus voisins.
Page 3 - D'un autre côté, plusieurs théories ont été successivement proposées pour expliquer la cause de l'irradiation. L'une de ces théories, quoique très-ancienne, est encore adoptée en général aujourd'hui. Elle consiste à admettre que l'impression produite au fond de l'œil par un objet lumineux , se propage sur la rétine jusqu'à une petite distance tout autour de l'espace directement excité par la lumière , de sorte que la sensation totale correspond alors à une image un peu plus grande...
Page 2 - On en cite ordinairement comme exemple, l'apparence que manifeste la lune lorsqu'elle se montre sous la forme d'un croissant et laisse distinguer en même temps le reste de son disque, faiblement éclairé par la lumière cendrée : le contour extérieur de la portion lumineuse semble présenter alors une forte saillie sur celui de la portion obscure ; en d'autres termes, le croissant paraît faire partie d'un disque trèssensiblement plus grand que celui auquel appartient le reste de l'astre. Cet...
Page 89 - L'irradiation croît avec l'éclat de l'objet, mais suivant une loi beaucoup moins rapide. Si l'on figure cette loi par une courbe ayant pour abscisses les valeurs successives de l'éclat à partir de zéro, et pour ordonnées les valeurs correspondantes de l'irradiation...
Page 109 - ... et pour ordonnées les valeurs correspondantes de l'irradiation, cette courbe passe par l'origine des coordonnées, tourne sa concavité vers l'axe des abscisses et présente une asymptote parallèle à cet axe. La courbe est déjà très voisine de son asymptote pour un éclat de l'ordre de celui du ciel au nord. 6...
Page 44 - Elle paraît d'autant plus prononcée que la distance focale est plus courte. 13° La cause la plus probable de l'irradiation paraît être celle qui est aujourd'hui admise en général, savoir : que l'excitation produite par la lumière se propage sur la rétine un peu au delà du contour de l'image. On peut, à l'aide de ce principe, qui est d'ailleurs appuyé sur des faits, rendre raison de toutes les lois de l'irradiation observée à l'œil nu ; mais on rencontre des difficultés lorsqu'on envisage...
Page 108 - L'irradiation est un fait bien établi , facile à constater, très-variable , mais pouvant être mesuré avec précision dans chaque circonstance. 2° Elle se manifeste à toute distance de l'objet qui la produit, depuis la plus courte distance de la vision distincte , jusqu'à un éloignement quelconque. 3° L angle visuel qu'elle soutend et qui la mesure , est indépendant de la distance de l'objet.
Page 109 - ... rapprochées, éprouvent l'une et l'autre une diminution. Cette diminution est d'autant plus considérable , que les bords des espaces lumineux, d'où émanent les deux irradiations , sont plus voisins. 9° L'irradiation augmente avec la durée de la contemplation de l'objet. 10° Chez le même individu, et pour un objet d'un même éclat, l'irradiation varie considérablement d'un jour à un autre. 11° L'irradiation moyenne, développée par un même éclat, est très-différente d'un individu...
Page 87 - ... près atteint, il fallait tantôt avancer un peu, tantôt reculer la plaque, pour s'assurer si la détermination était bonne, et dans ces tâtonnemens, la personne laissait de temps à autre reposer ses yeux. Enfin, lorsque la position qui paraissait la plus convenable était arrêtée, j'annotais le nombre de tours et la fraction de tour dont la vis se trouvait avancée. La distance étant connue, j'avais ainsi les moyens de calculer la valeur de l'irradiation donnée par cette observation....
Page 109 - La courbe est déjà très voisine de son asymptote pour un éclat de l'ordre de celui du ciel au nord. 6" Lorsque le champ qui environne l'objet n'est pas complètement privé de lumière, l'irradiation de cet objet est diminuée, et d'autant plus fortement que l'éclat du champ approche davantage d'être égal à celui de l'objet. Si cette égalité a lieu, l'irradiation s'évanouit. 7° II suit de 15 que lorsque deux objets d'un éclat égal se touchent, l'irradiation est nulle pour chacun d'entre...

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