Antidote au Congrès de Rastadt, 1798, suivi de La Prusse et sa neutralité, 1799

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Popular passages

Page ii - Traités sont remplies dans les divers États avec lesquels la France a conclu des conventions littéraires. Tout exemplaire du présent Ouvrage qui ne porterait pas, comme cidessous, la signature de l'Éditeur, sera réputé contrefait. Les mesures nécessaires seront prises pour atteindre, conformément à la loi, les fabricants et les débitants de ces exemplaires.
Page 339 - abandonné la coalition; c'est au contraire la « coalition qui a abandonné la Prusse... La coaa lition avait un objet primitif... celui... de réta« blir la royauté en France : tout ce qui s'écartait « de ce but la rompait. » Chercher à affaiblir la France sans l'intention d'une restauration monarchique, et uniquement pour servir les projets ambitieux du cabinet autrichien, eût été de la part de la Prusse un tort impardonnable contre ses propres intérêts et ceux du corps germanique.
Page iii - Que de siècles déjà entre leur première et leur seconde apparition ! Le premier, seul, avait pénétré en France, à travers mille barrières. . . Le second n'y avait jamais paru. . . L'auteur de ces deux Écrits ne s'était pas fait connaître; long-temps le premier fut attribué à M. le comte de Mestre, magistrat d'une cour supérieure de Sardaigne, auteur d'un ouvrage qui avait eu quelqu'éclat, sur la révolution. ... Le temps a rendu à chacun ce qui lui appartenait. . . L'auteur des Ouvrages...
Page 411 - Mais pour compléter l'union des deux pays, pour leur donner toute la vigueur dont ils sont susceptibles, il ne suffit pas de les ajouter l'un à l'autre, il vaut mieux les réunir sous un seul et même gouvernement, qui, pour être bon, juste, ferme et harmonique, ne peut être que le...
Page 123 - Il faut le dire, c'est le roi qui a préparé la révolution par la guerre d'Amérique, par le dérangement des finances, par le relâchement de l'administration, de l'autorité et de la dignité ; par l'appel des notables, et par ses querelles avec les parlements et ses pays d'états.
Page 332 - États, constate-t-il, peuvent se rapprocher et se convenir par sentiment et par raison ; l'union peut partir à la fois de la tête et du cœur ; elle atteint alors le plus haut degré de consistance. Or, telle nous paraît être la double source de l'amitié entre la France et la Prusse
Page 8 - Il ne sert donc à ri«n de se déguiser, ou de vouloir déguiser aux autres, la nature toute particulière de cette révolution. Elle est, comme l'a dit Burke, une secte armée, procédant systématiquement à l'accomplissement de ses vues par l'établissement d'une nouvelle doctrine religieuse, politique et sociale; par tous les moyens réunis de la tyrannie et des gouvernemens réguliers; par tous les arts des peuples policés , et par la férocité des sauvages...
Page 102 - France dépendait la paix du monde, la stabilité des empires, la sûreté des individus et le maintien de toutes les propriétés; que jusque-là il n'y aura que troubles et confusion.
Page 233 - Naples , qui , placés aux extrémités de l'Italie, semblent s'être rapprochés pour en former l'équilibre. Ils se sont bien promis de le rompre , et les prétextes ne leur manqueront pas. 5°. Un système offensif ou défensif de paix ou de guerre n'est pas au pouvoir de l'Europe; elle s'en flatterait en vain; elle n'est plus maltresse du choix.
Page 197 - Comme eux, dans. la virilité, elles cherchent à suivre la pente commune à toute la nature , celle d'exister pour son compte et de vivre à son gré. En un mot,, l'état colonial est la faiblesse pendant l'enfance, et le désir de l'indépendance pendant la virilité. Les colonies , trop faibles ou trop petites, sont condamnées à une éternelle dépendance , comme les enfans disgraciés de la nature le sont à une tutelle de toute la vie.

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