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PATROLOGIÆ

CURSUS COMPLETUS,

68/179

SEU BIBLIOTHECA UNIVERSALIS, INTEGRA, UNIFORMIS, COMMODA, OECONOMICA,

OMNIUM SS. PATRUM, DOCTORUM SCRIPTORUMQUE ECCLESIASTICORUM,

SIVE LATINORUM, SIVE GRÆCORUM,

QUI AB EVO APOSTOLICO AD TEMPORA CONCILII TRIDENTINI (ANNO 1515) PRO LATINIS
ET CONCILII FLORENTINI (ANN. 1439) PRO GRÆCIS FLORUERUNT:

RECUSIO CHRONOLOGICA

OMNIUM QUÆ EXSTITERE MONUMENTORUM CATHOLICÆ TRADITIONIS PER QUINDECIM PRIMĄ
ECCLESIÆ SÆCULA ET AMPLIUS,

JUXTA EDITIONES ACCURATISSIMAS, INTER SE CUMQUE NONNULLIS CODICIBUS MANUSCRIPTIS COLLATAS, PERQUAM DILIGER-
TER CASTIGATA; DISSERTATIONIBUS, COMMENTARIIS VARIISQUE LECTIONIBUS CONTINENTER ILLUSTRATA; OMNIKEŞ
OPERIBUS POST AMPLISSIMAS EDITIONES QUÆ TRIBUS NOVISSIMIS SECULIS DEBENTUR ABSOLUTAS DETECTIS,
AUCTA; INDICIBUS PARTICULARIBUS ANALYTICIS, SINGULOS SIVE TOMOS, SIVE AUCTORES ALICUJUS MOMEN FI
SUBSEQUENTIBUS, DONATA; CAPITULIS INTRA IPSUM TEXTUM RITE DISPOSITIS, NECNON ET TITULIS SINGU-
LARUM PAGINARUM MARGINEM SUPERIOREM DISTINGUENTIBUS SUBJECTAMQUE MATERIAM SIGNIFICAN-
TIBUS, ADORNATA; OPERIBUS CUM DUBIIS, TUM APOCRYPHIS, ALIQUA VERO AUCTORITATE IN
ORDINE AD TRADITIONEM ECCLESIASTICAM POLLENTIBUS, AMPLIFICATA;

DUCENTIS ET AMPLIUS LOCUPLETATA INDICIBUS AUCTORUM SICUT ET OPERUM, ALPHABETICIS, CHRONOLOGICIS, STAJJ:
STICIS, SYNTHETICIS, ANALYTICIS, ANALOGICIS, IN QUodque religIONIS PUNCTUM DOGMATICUM, MORALE, LITUR-
GICUM, CANONICUM, DISCIPLinare, histoRICUM, ET CUNCTA ALIA SINE ULLA EXCEPTIONE; SED PRÆSERTIM
DUOBUS INDICIBUS IMMENSIS ET GENERALIBUS, ALTERO SCILICET RERUM, QUO CONSULTO, QUIDQUID
NON SOLUM TALIS TALISVE PATER, VERUM ETIAM UNUSQUISQUE PATRUM, NE UNO QUIDEM OMISSO,
IN QUODLIBET THEMA SCRIPSERIT, UNO INTUITU CONSPICIATUR; ALTERO SCRIPTURÆ
SACRE, EX QUO LECTORI COMPERIBE SIT OBVIUM QUINAM PATRES ET IN QUIBUS
OPERUM SUORUM LOCIS SINGULOS SINGULORUM LIBRORUM SCRIPTURÆ VERSUS, A
PRIMO GENESEOS USQUE AD NOVISSIMUM APOCALYPSIS, COMMENTATI SINT.

EDITIO ACCURATISSIMA, CÆTERISQUE OMNIBUS FACILE ANTEPONENDA, SI PERPENDANTUR CHARACTERUM NITIDITAS,
CHARTE QUALITAS, INTEGRITAS TEXTUS, PERFECTIO CORRECTIONIS, OPERUM RECUSORUM TUM VARIETAS
TUM NUMERUS, FORMA VOLUMINUM PERQUAM COMMODA SIBIQUE IN TOTO PATROLOGIÆ decursu CONSTANTER
SIMILIS, PRETII EXIGUITAS, PRÆSERTIMQUE ISTA COLLECTIO UNA, METHODICA ET CHRONOLOGICA,
SEXCENTORUM FRAGMENTORUM OPUSCULORUMQUE HACTENUS HIC ILLIC SPARSORUM,
PRIMUM AUTEM IN NOSTRA BIBLIOTHECA, EX OPERIBUS ET MSS. AD OMNES
ETATES, LOCOS, LINGUAS FORMASQUE PERTINENTIBUS, COADUNATORUM.

SERIES LATINA PRIOR,

IN QUA PRODEUNT PATRES, DOCTORES SCRIPTORESQUE ECCLESIÆ LAȚINE
A TERTULLIANO AD INNOCENTIUM III:

ACCURANTE J.-P. MIGNE,
Bibliothecæ cleri universæ,

SIVE CURSUUM COMPLETORUM IN SINGULOS SCIENTIÆ ECCLESIASTICÆ RAMOS EDITORE. ATROLOGIA, AD INSTAR IPSIUS ECCLESIÆ, IN DUAS PARTES dividitur, ALIA NEMPE LATINA, ALIA GRECO-LATINA. LATINA, JAM PENITUS EXARATA, QUOAD PRIMAM SERIEM VIGINTI-QUINQUE ET DUCENTIS VOLUMINIBUS MOLE SU4 STAT, NOXVE POST PERACTOS INDICES STABIT, AG QUINQUE-VIGINTI-CENTUM ET MILLE FRANCIS VENIT. GRÆCą DUPLICI EDITIONE TYPIS MANDATA EST. PRIOR GRÆCUM TEXTUM UNA CUM VERSIONE LATINA LATERALIS AMPLE CTITUR, ET AD NOVEM ET CENTUM VOLUMINA PERVENIT, SED SINE INDICIBUS; POSTERIOR AUTEM HANG VERSIONEM TANTUM EXHIBET, IDEOQUE INTRA QUINQUE ET QUINQUAGINTA VOLUMINA RETINETUR. UTRAQUE VIGESIMA QUARTA DIE DECEMBRIS 1860 OMNINO APPARUERAT. UNUMQUODQUE VOLUMEN GRECO-LATINUM OCTO, UNUMQUODQUE MERE LATINUM QUINQUE FRANCIS SOLUMMODO EMITUR UTROBIQUE VERO, UT PRETI HUJUS BENEFICIO FRUATUR EMPTOR, COLLECTIONEM INTEGRAM, SIVE GRÆCAM SIVE LATINAM, 326 VOLUMINIBUS PRO AMPLIORI EDITIONE ET 272 PRO MINORI ABSQUE INDICIBUS CONSTANTEM, COMPARET NECESSE ERIT; SECUS ENIM CUJUSQUE VOLUMINIS AMPLITUDINEM NECNON ET DIFFICULTATES VARIA PRETIA ÆQUABUNT. ATTAMEN, SI QUIS EMAT INTEGRE ET SEORSIM COLLECTIONEM GRÆCO-LATINAM, VEL EAMDEM EX GRÆCO LATINE VERSAM, TUM QUODQUE VOLUMEN PRO NOVEM VEL PRO SEX FRANCIS OBTINEBIT. ISTÆ CONDITIONES SERIEBUS PATROLOGIÆ NONDUM EXCUSIS APPLICANTUR.

PATROLOGIE LATINE TOMUS XLVIII.

MARII MERCATORIS TOMUS UNICUS.

EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE EDITOREM,

RODLEY

4011

IN VIA DICTA D'AMBOISE, OLIM PROPE PORTAM LUTETIÆ PARISIORUM VULGO D'ENFER
NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNC VERO INTRA MOENIA PARISINĄ.

1862

D'après une des lois providentielles qui régissent le monde, rarement les œuvres au-dessus de l'ordinaire se font sans contradictions plus ou moins fortes et nombreuses. Les Ateliers Catholiques ne pouvaient guère échapper à ce cachet divin de leur utilité. Tantôt on a nié leur existence ou leur importance; tantôt on a dit qu'ils étaient fermes on qu'ils allaient l'être. Cependant ils poursuivent leur carrière depuis 21 ans, et les productions qui en sortent deviennent de plus en plus graves et soignées aussi paraît-il certain qu'à moins d'événements qu'aucune prudence humaine ne saurait prévoir ni empêcher, ces Ateliers ne se fermeront que quand la Bibliothèque du Clergé sera terminée en ses 2,000 volumes in-i°. Le passé parait un sûr gar nt de l'avenir, pour ce qu'il y a à espérer ou à craindre. Cependant, parmi les calomnies auxquelles ils se sont trouvés en butte, il en est deux qui ont été continuellement répétées, parce qu'étant plus capitales, leur effet entrainait plus de conséquences. De petits et ignares concurrents se sont donc acharnés, par leur correspondance ou leurs voyageurs, à répéter partout que nos Editions étaient mal corrigées et mal imprimées. Ne pouvant attaquer le fond des Ouvrages, qui, pour la plupart, ne sont que les chefs-d'oeuvre du Catholicisme reconnus pour tels dans tous les temps et dans tous les pays, il fallait bien se rejeter sur la forme dans ce qu'elle a de plus sérieux, la correction et l'impression; en effet, les chefs-d œuvre même n'auraient qu'une demi-valeur, si le texte en était inexact ou illisible."

il est très-vrai que, dans le principe, un succès inouï dans les fastes de la Typographie ayant forcé l'Editeur de recourir aux mécaniques, afin de marcher plus rapidement et de donner les ouvrages à moindre prix, quatre volumes du double Cours d'Ecriture saite et de Théologic furent tirés avec la correction insuffisante donnée dans les imprimeries à presque tout ce qui s'édite; il est vrai aussi qu'un certain nombre d'autres volumes, appartenant a diverses Publications, furent imprimés ou trop noir ou trop blanc. Mais, depuis ces temps éloignés, les mécaniques out cédé le travail aux presses à bras, et l'impression qui en sort, sans être du luxe, attendu que le luxe jurerait dans des ouvrages d'une telle nature, est parfaitement convenable sous tous les rapports. Quant à la correction, il est de fait qu'elle n'a jamais été portée si loin dans aucune édition ancienne ou contemporaine. Et comment en serait-il autrement, après toutes les peines et toutes les dépenses que nous subissons pour arriver à purger nos épreuves de Toutes fautes? L'habitude, en typographie, même dans les meilleures maisons, est de ne corriger que deux épreuves et d'en conférer une troisième avec la seconde, sans avoir préparé en rien le manuscrit de l'auteur. Daus les Ateliers Catholiques la différence est presque incommensurable. Au moyen de correcteurs blanchis sous le harnais et dont le coup d'œil typographique est sans pitié pour les fautes, on commence par préparer la copie d'un bout à l'autre sans en excepter un seul mot. On lit ensuite en première épreuve avec la copie ainsi préparée. On lit en seconde de la même manière, mais en col·ationnant avec la première. On fait la même chose en tierce, en collaLionnant avec la seconde. On agit de même en quarte, en collationnant avec la tierce. On renouvelle la même opération en quinte, en collationnant avec la quarte. Ces collationnements ont pour but de voir si aucune des fautes signalées au bureau par MM. les correcteurs, sur la marge des épreuves, n'a échappé à MM. les corrigeurs sur le marbre et le métal. Après ces cinq lectures entières contrôlées l'une par l'autre, e en dehors de la préparation ci-dessus mentionnée, vient une révision, et souvent il en vient deux ou trois; puis l'on cliche. Le clichage opéré, par conséquent la pureté du texte se trouvant immobilisée, on fait, avec la copie, une nouvelle lecture d'un bout de l'épreuve à l'autre, on se livre à une nouvelle révision, et le tirage n'arrive qu'après ces innombrables précautions. Aussi y a t il à Montrouge des correcteurs de toutes les nations et en plus grand nombre que dans vingt-cinq imprimeries de Paris réunies! Aussi encore, la correction y coûte-t-elle autant que la composition, tandis qu'ai leurs elle ne coûte que le dixième ! Aussi enfin, bien que l'assertion puisse paraitre téméraire, l'exactitude obtenue par tant de frais et de soins, fait-elle que la plupart des Editions des Ateliers Catholiques laissent bien loin derrière elles celles même des célèbres Bénédictins Mabillon et Montfaucon et des célèbres Jésuites Petau et Sirmond. Que l'on compare, en effet, n'importe quelles feuilles de leurs éditions avec celles des nôtres qui leur correspondent, en grec comme en latin, on se convaincra que l'invraisemblable est une réalité.

D'ailleurs, ces savants éminents, plus préoccupés du sens des textes que de la partie typographique et n'étant point correcteurs de profession, lisaient, non ce que portaient les épreuves, mais ce qui devait s'y trouver, leur hante intelligence suppléant aux fautes de l'édition. De plus les Bénédictins, comme les Jésuites, opéraient presque toujours sur des manuscrits, cause perpétuelle de la multiplicité des fautes, pendant que les Ateliers Catholiques, dont le propre est surtout de ressusciter la Tradition, n'opèrent le plus souvent que sur des imprimés.

Le R. P. De Buch, Jésuite Bollandiste de Bruxelles, nous écrivait, il y a quelque temps, n'avoir pu trouver en dix-huit mois d'étude, une seule faute dans notre Patrologie latine. M. Denzinger, professeur de Théologie à l'Université de Wurzbourg, et M. Reissmann, Vicaire Général de la même ville, nous mandaient, à la date du 19 juillet, n'avoir pu également surprendre une seule faute, soit dans le latin soit dans le grec de notre double Patrologie. Enfin, le savant P. Pitra, Bénédictin de Solesme, et M. Bonetty, directeur des Annales de philosophie chrétienne, mis au défi de nous convaincre d'une seule erreur typographique, ont été forcés d'avouer que nous n'avions pas trop présumé de notre parfaite correction. Dans le Clerge se trouvent de bons latinistes et de bons he lénistes, et, ce qui est plus rare, des hommes très-positifs et très-pratiques, eh bien ! nous leur promettons une prime de 25 centimes par chaque faute qu'ils découvriront dans n'importe lequel de nos volumes, surtout dans les grecs.

Malgré ce qui précède, l'Editeur des Cours complets, sentant de plus en plus l'importance et même la nécessité d'une correction parfaite pour qu'un ouvrage soit véritablement utile et estimable, se livre depuis plus d'un an, et est résolu de se livrer jusqu'à la fin à une opération longue, pénible et coûteuse, savoir, la révision entière et universelle de ses innombrables clichés. Ainsi chacun de ses volumes, au fur et à mesure qu'il les remel sous presse, est corrigé mot pour mot d'un bout à l'autre. Quarante hommes y sont ou y seront occupés pendant 10 ans, et une somme qui ne saurait être moindre d'un demi-million de francs est consacrée à cet important contrôle. De cette manière, les Publications des Ateliers Catholiques, qui déjà se distinguaient entre toutes par la supériorité de leur correction, n'auront de rivales, sous ce rapport, dans aucun temps ni dans aucun pays; car quel est l'éditeur qui pourrait et voudrait se livrer APRES COUP à des travaux si gigantesques et d'un prix si exorbitant? Il faut certes être bien pénétré d'une vocation divine à cet effet, pour ne reculer ni devant la peine ni devant la dépense, surtout lorsque l'Europe savante proclame que jamais volumes n'ont été edités avec tant d'exactitude que ceux de la Bibliothèque universelle du Clergé. Le présent volume est du nombre de ceux révisés, et tous ceux qui le seront à l'avenir porteront cette note. En conséquence, pour juger les productions des Ateliers Catholiques sous le rapport de la correction, il ne faudra prendre que ceux qui porteront en tête l'avis ici tracé. Nous ne reconnaissons que cette édition et celles qui suivront sur nos planches de métal ainsi corrigées. On croyait autrefois que la stéréotypie immobilisait les fautes, attendu qu'un cliché de métal n'est point élastique; pas du tout, il introduit la perfection, car on a trouvé le moyen de le corriger jusqu'à extinction de fautes. L'Hébreu a été revu par M. Drach, le Grec par des Grecs, le Latin et le Français par les premiers correcteurs de la capitale en ces langues.

Nous avons la consolation de pouvoir tinir cet avis par les réflexions suivantes : Enfin, notre exemple a fini pa. ébranler les grandes publications en Italie, en Allemagne, en Belgique et en France, par les Canons grecs de Rome Je Gerdil de Naples, le Saint Thomas de Parme, l'Encyclopédie religieuse de Munich, le recueil des déclarations des rites de Bruxelles, les Bollandistes, le Suarez et le Spicilege de Paris. Jusqu'ici, on n'avait su réimprimer que des Ouvrages de courte haleine. Les in-4°, où s'engloutissent les in-folio, faisaient peur, et on n'osait y toucher, par crainte de se noyer dans ces abimes sans fond et sans rives; mais on a fini par se risquer à nous imiter. Bien plus, sous notre impulsion, d'autres Editeurs se préparent au Bullaire universel, aux Décisions de toutes les Congrégations, à une Biographie et à une Histoire générale, etc., etc. Malheureusement, la plupart des éditions déjà faites ou qui se font, sont sans autorité, parce qu'elles sont sans exactitude; la correction semble en avoir été faite par des aveugles, soit qu'on n'en ait pas senti la gravité, soit qu'on ait reculé devant les frais; mais patience! une reproduction correcte surgira bientôt, ne fût-ce qu'à la lumière des écoles qui se sont faites ou qui se feront encore.

MARII

MERCATORIS

S. AUGUSTINO ÆQUALIS

OPERA OMNIA,

SIVE

MONUMENTA AD PELAGIANAM NESTORIANAMQUE HÆRESIM PERTINENTIA:

EDITIO NOVISSIMA,

JUXTA ERUDITISSIMAM GARNERII RECENSIONEM ADORNATA, CUJUS AMPLISSIMIS PRÆSERTIM
COMMENTARIIS DISSERTATIONIBUSQUE commendatUR;

SIC AUTEM AD EXQUISITAS BALUZII GALLANDIIQUE

EDITIONES COLLATA ET EMENDATA, UT OMNIUM LOCUPLETISSIMA NECNON
CASTIGATISSIMA FACILE HABERI MEREATUR :

ACCURANTE ET DENUO RECOGNOSCENTE J.-P. MIGNE,

BIBLIOTHECE CLERI UNIVERSE,

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IN VIA DICTA D'AMBOISE, OLIM PROPE PORTAM LUTETIÆ PARISIORUM VULGO D'ENFER
NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, nunc VERO INTRA MOENIA PARISINA.

R

1862

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Translationes variorum Opusculorum quæ Græce scripta sunt in causa Pelagianorum,

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Nestorii Epistolæ tres.

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Epistola Anastasii Romanæ urbis episcopi ad Joannem Hierosolymorum episcopum, rescribentis super nomine Cœlestii.

Fides Rufini Aquileiensis.

Appendix secunda,

Dissertationes septem quibus integra continetur historia Pelagiana, multæque populares opiniones refelluntur.

Pars posterior. - Monumenta ad hæresim Nestorianam spectantia.
Præfatio historica in hanc partem,

Liber primus:

col. 9

11

43

47

61

65

109

171

173

183

213

231

239

255

699

Impii Nestorii Sermones tredecim, cum uno Procli; ejusdem Nestorii Epistolæ tres, cum quatuor S. Cyrilli; Marii Mercatoris Epistola una de Nestorii hæresi; Excerpta S. Cyrilli ex Operibus Nestorii,

Liber secundus :

Nestorii Blasphemiarum Capitula XII, cum contradictionibus Marii Mercatoris; Responsio S. Cyrilli ad Objectiones Orientalium; Responsio ejusdem ad Reprehensiones Theodoreti; Scholia S. Cyrilli de Incarnatione Verbi, interprete Mario Mercatore. Liber tertius:

753-905

907-1058

Excerpta a Mario Mercatore ex libris Theodori Mopsuesteni, Theodoreti Cyrensis et
Eutherii Tyanensis, Nestorianæ partis episcoporum.

1039-1088

Liber quartus:

Dissertationes duæ, prima, de Hæresi et Libris Nestorii, altera de Synodis in causa
Nestoriana habitis a tempore motarum turbarum ad pacem Ecclesiis redditam.

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ADMONITIO.

In ipso hujus lomi limine lectorem aliquantisper sistendum duximus, quo nempe, de nostra In hac nova operum Mercatoris editione digerenda certior factus, lectionem expeditius simul et jucundius aggrediatur. Quod vero ad ipsius Auctoris ingenium vel epocham, scriptorumque cum genus tum genuitatem et numerum pertinet, quia de his notitiæ sequentes satis superque documentorum exhibeant, eo viros studiosos revocare convenit, nec aliud nobis nisi de nostræ editionis cum præcedentibus relatione, et quasi habitu typographico, superest dicendum.

Equidem multæ operum Mercatoris editiones, non autem pari eruditorum plausu, hactenus publici juris factæ sunt: inter quas principem locum obtinent Garneriana typis mandata anno 1673, Baluziana anno 1684 cusa, ac postremo Gallandiana, quæ anno 1772 prodiit. Quæ quidem editiones mutuo inter se nexu ita colligatæ sunt ut unaquæque a præcedenti non solum originem suam, verum etiam peculiare quo pollet utilitatis genus mutuetur. Etenim Baluzii lucubrationes, paucis tantum emendationibus notisque de suo invectis, expressit Gullandius, decessoris sui litteraturam et xpicciav non immerito suspiciens; siquidem, præterquam quod nullibi textum aucliorem reperire sit, ex variis exemplaribus accuratissime collatis depromptum, sagacissimisque illustratum annotationibus, præterea huic editioni vel ipsum Baluzii nomen, optime de litterarum republica meriti, non parum auctoritatis contulit. Aliunde vero si quis rem acrius perpenderit, facile comperiet Baluzianam editionem maximam laudis famæque partem Garnerianæ debere, cujus recensio et quasi necessaria appendix habenda est, quod ipse profiteri videtur Baluzius, sæpe sæpius lectorem ad illam revocans. Ut ut sit, Garnerii vestigia in hac nostra editione secuturi, de doctissimi Viri annotationibus, non solum numero pene infinito, sed etiam singulari eruditione conspicuis, disserere omittimus, quippe cum nemo sit, ut nobis videtur, qui hanc illi laudem invideat. At vero quoniam ipsi a nonnullis crimini vertitur quod totam operum Mercatoris collectionem in duas partes ita diviseril, ut monumenta ad Pelagianorum historiam in priore, in posteriore autem quæ ad Nestorianorum hæresim pertinent comprehendantur, illum ab ista insimulatione vindicandi occasionem alacriter amplectimur, talem partitionem multum claritatis, nedum vel minimam confusionem, inducere existimantes, illamque in nostra editione eo libentius usurpaturi quod in hoc Patrologiæ loco peropportune sese nobis offerat, hæreseon novissime adversus Ecclesiam luclatarum historiam, quasi retrospiciendo, de more resumpturis: præsertim cum Pelagianorum Nestorianorumque contra catholicam fidem agones non parum lucis ex amplissimis eruditissimisque dissertationibus quibus utraque Garnerianæ editionis pars illustratur, percipiant.

Hinc facile conjicere licet, nos operum Mercatoris editionem omnibus numeris absolutam litteratis viris præstituros, modo Garnerii textum, partitionem notasque, inserto tamen quidquid emendationum annotationumve tam Baluzii quam Gallandii opera accesserit, ad integrum expresserimus.

Huic igitur via insistere destinantes, tres supradictas editiones perquam diligenter contulimus; quotiesque inter se differrent, variantem lectionem sive infra paginam, si quando res aliqua explicatione indigeret, sive in ipso textu inter uncinos descripsimus, nomine auctoris a quo esset mutuata semper apposito. Nomen etiam auctoris cæteris notis ascriptum lector reperiet **, nisi Garnerio debeantur, cui tribuendum erit quidquid occurrerit non alio nomine signatum.

• Verumtamen notandum est, Græca quædam fragmenta, quæ ex S. Cyrillo a Mario Mercatore expressa sunt ac lafinitate donata, opera vero Garnerii e regione latini textus descripta, nos consulto omisisse, lectorem ad opera S. Epi

scopi, in altera Patrologiæ serie græce excudenda, remittentes.

** Si quid de nostro in notis contulerimus, facile hoc si gnaculo dignoscetur : EDIT.

PATROL. XLVIII.

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